Cancer. Quand serre. Quand sert.
- hypnoticarebretagn
- 10 juin
- 3 min de lecture
CANCER.
Le diagnostic d'une maladie grave fait l'effet d'une gifle. Le sentiment de désespoir, l'incompréhension (pourquoi moi? Lui? Elle?), la peur de mourir peuvent s'emparer de nous.
QUAND SERRE.
La question du "quand" serre, oppresse.
Pourquoi mon corps me lâche? Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça? Mon heure n'est pas encore venue, je ne peux pas partir comme ça. Pourquoi fait-il aussi beau aujourd'hui alors que mon monde s'effondre?
Le regard des autres fait beaucoup, il peut arriver que la maladresse ou l'empathie occupent toute les conversations. Comment aborder ce que beaucoup nomment "combat" contre la maladie? Ceux-là même qui répètent que "le moral est le plus important"? Certains traitements sont très lourds et envahissent le quotidien. Lorsque le physique est impacté, on peut penser que notre corps nous trahit.
Des douleurs nouvelles peut apparaître et l'impuissance peut se refléter dans le miroir.

Il est important de se repositionner à ce moment de sa vie. Comment adopter l'angle de vue pour m'aider à appréhender cette situation? Dans un premier temps, se recentrer sur soi-même. Trouver et consolider ses ressources pour affronter ce qui nous arrive. Trouver du sens et du plaisir dans ses activités, car la vie ne s'arrête pas quand la maladie arrive, au contraire. La peur paralyse, met des œillères sur le champ des possibles. En oncologie, j'ai déjà entendu qu'on peut "prendre tout ce qu'il y a à prendre, du moment que ça fait du bien". Je pense que c'est vrai. Qu'aborder cette épreuve en allant chercher toutes les forces que vous avez en vous, peut créer une nouvelle dynamique. Rien de magique dans cette approche, il s'agit de se reconnecter à soi. De dépasser le temps des regrets.
QUAND SERT.
Poser la question du "Quand", c'est s'interroger sur sa mortalité et de manière plus profonde, sur sa propre existence. On peut se servir de ça pour relativiser.
A l'annonce d'une maladie, on peut choisir de nier la situation, ou au contraire d'essayer de l'accueillir. Quand je dis "accueillir", je ne parle pas de l'accepter avec le sourire, comme une bonne nouvelle. Je parle d'accueillir ce résident qui s'est déjà installé, qui viendrait nous dire quelque chose. En changeant parfois le point de vue, on peut obtenir un véritable pouvoir sur la situation.
Tout cela ne se substitue pas à un traitement médical. Il s'agit d'aller chercher du côté de l'inconscient pour lever certains blocages qui entravaient votre rapport à la maladie, mais aussi à la douleur. La question de la maladie me tient à coeur, ainsi je prends le temps d'écouter votre demande et de vous répondre en toute transparence.
Je sais que dans ces moments, l'attente est énorme.
On veut aller mieux.
Je précise que je fais de l'hypnose thérapeutique et non pas de spectacle. Je mets un point d'orgue à répondre d'une manière éthique à celle-ci. Je ne suis pas un chamane ou un guérisseur mais un professionnel des sciences humaines.
En hypnose, l'imagination, la curiosité, l'introspection, sont 3 facteurs déterminants. Quand je travaille sur le cas d'une personne, je prends le temps de travailler sur celui-ci, d'aller chercher, qu'on "trouve ensemble" ce qui va permettre de vivre mieux, une catharsis pour que chaque séance soit bénéfique. Le statut de confidentialité des personnes qui viennent me voir est primordial.
En attendant pour toutes les personnes concernées, de près ou de loin, courage à vous.
La porte de mon cabinet est ouverte à Saint-Samson-sur-Rance entre Dinan et Dinard/Saint-Malo, à 40 minutes de Rennes.
A bientôt.
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